Le terme de Midcap, emprunté à l’anglais, désigne les entreprises dont la capitalisation boursière entre dans la catégorie B de l’Eurolist, c’est-à-dire celles dont les richesses s’élèvent entre 150 millions d’euros et 1 milliard d’euros.
Afin d’offrir une meilleure visibilité, ainsi qu’une plus grande liquidité aux sociétés cotées en bourse, Euronext a, en effet, décidé de mettre en place une nouvelle organisation, l’Eurolist, consistant à réunir l’ensemble des marchés réglementés, à savoir, le Premier, le Second, et le Nouveau Marché, afin de n’en former qu’un seul, divisé, cette fois-ci, en trois compartiments A, B, et C, permettant d’identifier les entreprises en fonction de leur capitalisation boursière.
Compris donc entre le Bigcap et le Smallcap, le Midcap présente bien des avantages pour les investisseurs. En effet, même si ces valeurs intermédiaires restent assez méconnues, elles s’intègrent parfaitement dans une stratégie de gestion efficace, dans la mesure où, en plus du dynamisme qu’elles apportent à l’économie, elles offrent des opportunités intéressantes, si l’on tient compte du fait que près de la moitié des titres du compartiment B de l’Eurolist proviennent, directement, du compartiment C, et que le même phénomène se produit entre l’Eurolist A et l’Eurolist B. Miser sur des valeurs moyennes peut donc permettre de profiter des meilleurs placements de demain.
Le niveau d’endettement de ces entreprises, s’élevant à 75 % dans le cas des bigcaps, et à seulement 45 % pour les midcaps, tient également un rôle essentiel dans le succès de ces titres qui pourraient bien bénéficier du contexte économique actuel, dans lequel la question de la dette devient de plus en plus délicate.