Lancé en 1992, dans le but d’encourager l’investissement boursier populaire en France, le Plan d’Epargne en Actions, aussi désigné sous ses initiales PEA, offre la possibilité à chacun d’accéder aux marchés financiers de manière simple. Souscrit auprès d’un établissement bancaire, il permet ensuite de bénéficier d’avantages fiscaux tout à fait intéressants.
Réservé aux personnes physiques fiscalement domiciliées en France, et limité à un seul exemplaire par contribuable, avec un maximum de deux par foyer fiscal, le PEA permet de bénéficier d’un compte-titres, auquel est associé un compte-espèces, donnant alors la possibilité d’investir son épargne, sur différentes valeurs mobilières éligibles à ce dispositif, parmi lesquelles il est possible de trouver des actions, des SICAV, ainsi que des titres émis par des entreprises soumises à l’Impôt sur les Sociétés, et dont le siège social se situe dans l’Espace Economique Européen.
Afin de limiter les risques liés à l’investissement boursier, le PEA obéit à des règles strictes, le montant des versements effectués ne peut, par exemple, dépasser la somme de 132 000 €, tandis que le compte-espèces attaché à ce placement ne peut, en aucun cas, présenter un solde négatif, cette mesure visant à obliger l’investisseur à couvrir l’intégralité des ordres passés, et interdisant ainsi le recours à l’achat, ou à la vente, à découvert.
L’un des nombreux intérêts du PEA réside également dans sa fiscalité particulièrement avantageuse, celui-ci bénéficiant, en effet, au-delà de cinq ans, d’une imposition réduite, composée uniquement des prélèvements sociaux de 12,10 %, dans le but d’encourager l’investissement à moyen, voire à long, terme.